Pour échanger, les personnes utilisent différents modes de communication : l’échange direct avec la conversation et l’échange épistolaire avec le téléphone ou les lettres. Depuis une vingtaine d’années, de nouveaux moyens sont apparus et ont révolutionnés les échanges. Le numérique, et surtout Internet, a modifié les pratiques de communication.

Pour étudier cet impact et ses conséquences, le corpus est composé de quatre documents. Il présente trois extraits d’essai : La machine Internet de Michel Béra et Éric Mechoulan, Les liaisons numériques de Antonio A. Casilli et Le culte de l’urgence de Nicole Aubert. Il présente également une lettre privée extrait d’un roman littéraire du 17ème siècle. Cette lettre de Madame de Sévigné à Madame de Grignan du jeudi 9 mai 1680 souligne l’évolution de la correspondance et des échanges et en ressort l’importance des limites à ces changements.

On peut donc se demander en quoi les échanges numériques privés ou professionnels ont altérés les liens sociaux. Cette correspondance, transformée depuis le développement d’Internet, s’est toutefois heurtée à quelques difficultés.

Tout d’abord, il est intéressant de voir comment s’effectuent nos échanges et de savoir qu’ils existent différents modes de communication qui permettent d’échanger nos paroles. La population est amené à converser très régulièrement par écrit : l’échange paraît plus facile, de ce fait il est le mode de communication le plus utilisé.

Il existe différents modes de communication. La lettre est le moyen d’échange le plus ancien et respecte toujours ses valeurs, comme nous le montre les trois premiers documents. Michel Béra, Éric Mechoulan et Antonio A. Casilli nous dévoile un autre moyen plus rapide et moins formel mais très utilisé : le téléphone. Nicole Aubert nous parlera du téléphone portable qui a tout de même révolutionné la communication par téléphone et les échanges de notre génération. Cette révolution numérique a également importé le