Le défi des enfants bilingues
- L’âge
- L’environnement social et géographique
François Grosjean, psycholinguiste, explique que c’est un non-sens d’évaluer un bilingue sous des normes monolingues.
Il existe différentes sortes de bilinguisme. • précoce et simultané si les deux langues sont présentes dès la naissance. • Précoce et consécutif si la seconde langue est introduite dans l’environnement de l’enfant après trois ans • Après six ans, l’on parle d’un bilinguisme tardif
Dans les écoles d'immersion, nous parlerons plutôt d’apprentissage tardif ou d’immersion et non de bilinguisme tardif car pour parler de bilinguisme, l’enfant doit être élevé dans les deux langues ce qui demande un effort soutenu durant plusieurs années.
Que la langue à préserver soit celle d’un des parents, que ce soit la langue familiale, le bilinguisme ne va pas de soi. Il est le résultat d’une adhésion de toute la famille au projet.
Les principaux défis sont les suivants :
1° Combattre les idées reçues de la majorité monolingue 2°Trouver les moyens de lutter contre l’érosion de la langue dite faible 3° Aider les enfants à se construire une identité à partir de deux langues et de deux cultures.
Les études sérieuses, récentes et poussées ont montré qu’il y a autant de manières de vivre son bilinguisme que d’individus bilingues.
Quand on parle de langue, on parle de communication, de dire les choses, de se dire. Pouvoir se dire en deux langues peut-être une difficulté dans la mesure où un certain effort est nécessaire pour choisir la langue adaptée à un interlocuteur, un lieu, une situation.