Problématique : Jusqu'où est-il permis de manipuler le corps pour lui faire donner la vie ? Face aux bouleversements dus aux avancées de la génétique, on se demande vers quel type de société on se dirige et quel nouvel équilibre planétaire va s'instaurer.

I- Les avancées scientifiques A) Possibilités actuelles

En France, des manipulations sont possibles sur l'embryon, mais elles restent limitées.
Tout d'abord, l'AMP (Assistance Médicale à la Procréation), ou PMA (Procréation Médicalement Assistée) est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques où la médecine intervient plus ou moins directement dans la procréation. Elle regroupe la FIV (Fécondation In Vitro) ou la FIVETE (Fécondation In Vitro Et Transfert d'Embryon), la GPA (Gestation Pour Autrui) qui consiste à l'implantation d'embryons dans l'utérus d'une mère porteuse. Les différentes études menées par les scientifiques permettent d'établir de nouvelles techniques. A l'origine, les premières techniques de Procréation Médicalement Assistée ont été développées pour permettre à des couples stériles d'avoir des enfants. Mais, par la suite, elles ont été utilisées dans d'autres cas. Le DIP (Diagnostic Génétique Préimplantatoire) permet de détecter la présence d'éventuelles anomalies génétiques ou chromosomiques, mais seulement dans le cas des embryons conçus après FIV. Le but de ce diagnostic est de différencier les embryons atteints d'une maladie génétique de ceux porteurs sains ou encore des embryons indemnes. Le DIP est considéré comme une alternative au diagnostic prénatal qui, en cas d'enfant atteint par l'affection génétique, implique une éventuelle IMG (Interruption Médicale de Grossesse), sans compter le risque accru de fausses couches lié à la biopsie nécessaire pour réaliser le diagnostic prénatal. IMG (Interruption Médicale de Grossesse) et IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) ne sont pas identiques : la première, aussi appelée Interruption Thérapeutique de Grossesse, est