Le droit se reconnaît-il à son caractère contraignant?
L'un des problèmes fondamentaux de la philosophie du droit consiste à se demander d'où procède le caractère contraignant de la règle de droit.
Selon le livre «Introduction générale au droit“ écrit par François Terré, le droit est défini comme un «ensemble de règles de conduite qui, dans une société donnée – et plus ou moins organisée -, régissent les rapports entre les hommes.» Donc, nous pouvons dire que le droit est un instrument qui participe dans l’organisation sociale, politique et économique et qui s’impose aux membres de la société. De plus, notons qu’on distingue deux différentes catégories de droit; le droit subjectif et le droit objectif.
Le droit subjectif, est défini comme une prérogative particulière qui s’applique aux individus.
Par contre le droit objectif ou bien nommé la règle de droit est considéré comme l’opposition du droit subjectif. Le droit objectif doit être respecté et en cas de non-respect il peut y avoir des sanctions.
Puis, nous avons dans ce sujet le fait de la contrainte. Selon la définition du Larousse, le caractère contraignant est une obligation à agir dans un certain sens. Donc, une loi qui doit obligatoirement être respectée.
Dans un premier temps, que les citoyens reconnaissent au droit un caractère contraignant (I) comme nécessaire au maintien du bon ordre dans la société. Dans un deuxième temps, nous analyserons les limites qu’entraîne le droit (II).
I. Le caractère contraignant comme identifiant du droit
Le droit est un ensemble de règles de conduite édictées et sanctionnées qui s’imposent aux membres de la société. Le droit s’impose à tous les individus, il a donc un caractère obligatoire (A) et les citoyens subissent des conséquences en cas de non-respect (B).
A) Le caractère obligatoire
Le droit étant destiné à organiser la société et les rapports entre ces membres, donne comme nécessité d’être respecté, donc il est rendu obligatoire.