Le droit de la famille au maroc
10 octobre 2003, journée historique pour les Marocaines. C’est ce que s’accordent à dire les journaux nationaux, les associations de droits de l’Homme et l’ensemble des partis politiques. Le 10 octobre 2003 ou la vraie Journée de la femme au Maroc… En effet, le Roi Mohammed VI a annoncé vendredi, lors de son discours d’ouverture de la nouvelle session parlementaire, la réforme du Code de la famille ou Moudawana. Une réforme réclamée par les associations de femmes depuis de nombreuses années.
Onze nouvelles règles donnent ainsi vie aux revendications de ces associations. La plus importante : la responsabilité conjointe des époux au sein de leur famille. Ce qui marque la fin de l’inégalité juridique entre l’épouse et son mari. Deuxième point important : la règle qui soumettait la femme à la tutelle d’un membre mâle de sa famille et faisait d’elle une éternelle mineure est abolie. L’âge du mariage passe de 15 à 18 ans pour la femme, la polygamie est désormais soumise à des règles restrictives (la première femme a notamment le droit de s’y opposer), la répudiation devrait être remplacée par le divorce judiciaire (qui peut être demandé tant par l’homme que par la femme). Des mesures de simplification de la procédure de mariage des Marocains résidant à l’étranger ont également été prises ainsi que d’autres concernant l’héritage…
Mais cette réformes comme tout effort humain n’a pas passé sans creer des points de vue parfois paradoxales meme hostile .il ya d’une part les islamistes qui ont adopté une posttion v’h’mente envers cette réforme et d’autre part les associations féminines qui malgré la satisfaction primaire qui ont ressenti,ne manquent pas de critiques qui s’articulent autour de son application.
Section I : Polimiques de sens inverses :
Les islamistes conquis
Une grande ombre qui plane sur la réforme est celle des religieux extrémistes. Pour le moment, les islamistes, qui s’étaient farouchement opposés au projet de réforme en 2000 et