"Le double ppiège du fanatisme" questions/réponses
La démocratie est une doctrine politique selon laquelle le pouvoir est détenu par le peuple (par le biais d’élection de représentants) et ce sans distinction d’âge, de richesse, de naissance ou encore de genre. Ce régime politique prône donc une égalité entre tous les hommes avec des droits égaux pour tous.
Or, selon Pascal Bruckner, on ne peut appliquer une démocratie dans une société où le fanatisme est présent. Il pense que soit la démocratie sera trop fade, soit trop affirmée en réponse à des actes d’adoration à l’égard de la religion. En effet, comment réagir suite à des attentats terroristes d’un seul ou d’un groupe de fanatiques? L’auteur nous propose deux réactions possibles face à de tels actes. D’une part, une tolérance excessive, qui équivaut à une absence de réaction voire même à une complaisance. La démocratie ne permet pas à ces idéologies fanatiques de se remettre en cause, ce qui semble les légitimiser. D’autre part, il peut se produire à l’inverse une extrême réaction qui consiste soit en un renforcement des contrôles et de la sécurité afin que cela ne se reproduise plus - en découle donc une diminution des libertés sociales -, soit en une réponse à la violence par la violence au moyen de forces militaires et policières, entrant alors dans un cercle de la violence. Dans un cas comme dans l’autre, la réaction qui sera choisie ne sera pas démocratique puisque, sous prétexte de mieux protéger les hommes, leurs droits s’en retrouveront diminués.
2) Que répondre à quelqu’un qui dirait préférer Dieu à l’homme?
Je lui répondrais par deux questions. La première étant « Quel est ton dieu? ». En effet, lorsqu’on évoque le divin, on évoque quelque chose de supérieur par rapport aux hommes. Or, cette affirmation n’est vraie que pour une religion monothéiste. Si l’on regarde une religion polythéiste comme la mythologie grecque, on ne peut pas dire que