Le diner de con
Riche et célèbre éditeur, Pierre Brochant s'adonne tous les mercredis à des soirées d'amis baptisées " dîners de cons " : c'est à celui qui dénichera et amènera le con le plus spectaculaire. Ce soir-là il en tient un bon, un vrai, idéal : François Pignon, déniché par son ami Jean Cordier dans le train de Biarritz.
Mais alors que le jeu devient palpitant, Brochant est soudain victime d'un atroce tour de reins et apprend, par le répondeur, que son épouse Christine décide de le quitter. Il annule la soirée et fait venir le docteur Sorbier. Pignon se dévoue et accepte de se faire passer au téléphone pour un producteur belge, afin de savoir si Christine n'est pas chez Just Leblanc, ami et rival possible. Christine, en réalité, revient au foyer conjugal, mais Pignon la renvoie, la prenant pour Marlène, maîtresse nymphomane dont Brochant ne veut plus entendre parler.
Marlène arrive à son tour, pour de bon, déclenchant sur Pignon une énorme colère de Brochant. Ce dernier, entre-temps rejoint par Leblanc, se persuade que Christine est chez le publiciste Pascal Meneaux, dont il ignore adresse et téléphone, sur liste rouge.
Comptable au ministère des Finances, Pignon pense pouvoir les obtenir grâce à son collègue Cheval, qui a opéré un contrôle fiscal chez le publiciste. Ainsi astreint à un détour par le bureau, Cheval n'y consent que si on lui enregistre la deuxième mi-temps du match Marseille-Auxerre et que si Pignon, supporter de l'A.J. Auxerre, accepte de crier " Allez l'OM ! " après lui avoir préparé une bonne omelette.
Au bout du fil, Meneaux nie toute présence de Christine à ses côtés. Il clame même fièrement se trouver avec la femme de son... contrôleur fiscal !!! Cheval s'étrangle avec l'omelette et s'engage à reprendre tout le contrôle à zéro.
Pignon demande des explications sur les dîners de cons dont Marlène vient de lui faire la révélation, Brochant adresse cyniquement ses félicitations : il a été le meilleur. Pas rancunier,