Le destin tragique de lantier : la bete humaine
Tout d’abord, cet effet est créé par l’atmosphère apocalyptique de l’histoire, traduite par la présence du feu qui rappelle des textes bibliques sur la fin du monde : « la chaudière s’embrasait », « vertige de fumée et de flammes », « brûlée ». Aussi, le contraste entre la nuit et la luminosité de ces flammes amplifie ce cataclysme : d’un cote, il y a le vocabulaire lié au feu, et de l’autre le champ lexical de l’obscurité : « ténèbres ».
De plus, la réaction des autres personnages, des témoins de cette tragédie et des passagers amplifie le sentiment de terreur de l’histoire. Les pensées des témoins sont traduites par le champ lexical de la peur : « l’épouvante glaça la gare », « cœurs battaient », « terrifia ». Le décor joue aussi un grand rôle dans l’atmosphère de l’histoire, puisque tout cela se passe la nuit, le moment le plus favorable aux imaginations et aux distorsions de la réalité.
Cet univers de peur dans le récit fait que la machine est plutôt vue comme un force incroyable et incontrôlable. Son mouvement rapide est mimé par le récit par une accélération des phrases, et par des connecteurs temporels comme « maintenant », « enfin », « déjà » et « de nouveau » qui enchainent les actions.
Aussi, son mouvement et sa progression de plus en plus rapide est montrés par le champ lexical de la vitesse : « fougue », « galopant », « coup de foudre », « ruer », « course », « vitesse » et une anaphore du verbe « rouler ». En ce qui concerne les figures de style, elles intensifient le rythme fulgurant du train. Ainsi, la Lison est comparée à « une force prodigieuse et irrésistible que rien ne pouvait arrêter » et « une cavale indomptée » et, par une métaphore filée du galop, associée a une bête.
Cette dernière association amène à lier la Bête Humaine au registre fantastique, car le train, en réalité une machine, se