Le dernier jour d'n condamné
Voilà maintenant plus de vingt ans que mon père a été séparé de moi, ce même homme que vous avez condamné à mort pour un acte qui, selon vous aurait valu une telle peine.
Je n'avais que 3 ans lorsqu'il fut exécuté à l'amphithéâtre, ma mère, elle, était déjà morte lorsqu'elle ma mise au monde.
J’ai été recueilli par de braves gens qui m'ont donné tout l'amour de leurs âmes, mais cela ne suffisait point à combler l'amour d'une mère et d'un père.
Ce fut un manque encore plus immense lorsque j'avais de la peine.
Il y a très peu de temps, mes parents de substitution m'ont fait lire le journal intime de mon père. ce fût un choc pour moi, et c'est la raison pour laquelle vous lisez cette lettre.
D'abord, en condamnant à mort mon père, vous aviez oublié que vous n'aviez pas fait qu'une victime, j'en suis devenu une moi aussi, vous n'aviez pas pensé qu'un condamné aurait une famille, comment aurait-elle survécu seule ? comment aurait-elle pu subvenir à ces besoins ? que deviendrait-elle ? surtout que cette famille était une petite fille de 3 ans.
De plus, en condamnant un homme, en aucun cas vous n’édifiez le peuple, ce n'est pour eux qu'un simple divertissement sur les lieux de l'amphithéâtre, un spectacle dont les spectateurs assistent à la scène où les figurants attendent bien ordonnés, l'un derrière l'autre l'instrument de bourreau qui les ôtera harmonieusement du meilleur des mondes.
Mais, comprenez bien que cette peine de mort n'a jamais dissuadé les criminels de cesser leurs atrocités !
Alors pourquoi condamnez-vous à mort ?
Il ya déjà assez de sang qui coule dans ce monde, n'avez-vous donc aucune âme ?
Si nous nous référons à votre justice, aucune personne n'aurez droit à une seconde chance, et aucune possibilité de réhabilitation.
Mais si vous vouliez seulement ôter un individu qui pourrait nuire à la société, la prison à perpétuité aurait amplement suffi.
Je pense que la solidité des barreaux et la ronde