Le deni des culture chapitre 3
Au début à Guerdille le mélange entre marocain et breton se passe bien, ils ont la même culture : une culture populaire qui se traduit par le foot, le bal populaire, la marche à pied… Ils travaillent tous à l’usine Renault, ils fréquentent tous les mêmes lieux (parc…), la réussite au bac est meilleure chez les marocain car les familles bretonnes pensent que le mieux pour leur enfants c’est la voie professionnelle, mais l’obtention du bac chez les marocains est plus longue.
Mais la deuxième génération devient plus communautaire, car elle a plus de moyens matériels. En effet avec l’élévation du niveau de vie les jeunes peuvent accéder aux boites de nuits, les familles peuvent partir au ski l’hiver. Marocains et bretons ne se mélangent plus chaque groupes a une mauvaise image de l’autre, ainsi les marocain jouent au foot entre eux et les altercations se développent comme la bataille de pierre après un match de foot entre le Maroc et l’Algérie. Cependant les bagarres ne sont jamais devenues générale et quotidienne. Dans cette cité les relations se sont un peu dégradées mais sont restées bonne car aucun sentiment d’infériorité n’est né.
Suite au développement de l’industrie automobile, les usines avaient besoin de main d’œuvre. Ainsi dans les années 1950 à 1975 beaucoup de travailleurs magrébins arrivèrent à Mante-la-Jolie, puis dans les années 1970 c’est les travailleurs d’Afrique noir qui sont arrivés. La majorité des immigrés sont venus dans l’optique de s’installer et de s’enrichir en France, ainsi dans les années 1980 et 1990 leur famille les ont rejoins dans le cadre du regroupement familial. Dans les cités le nombre d’habitant a donc fortement augmenté ainsi l’Etat a mis en place des politiques urbaines visant à augmenter le nombre d’habitations bon marchées pour une population pauvre. Il s’agit du Val-Fourré. En 1971 5400 logements sont construits dont 5000 HLM. L’Etat voit ainsi un intérêt à