le dadaisme
- Ses artistes se voulaient irrespectueux et extravagants, et recherchaient la plus grande liberté de créativité pour laquelle ils utilisèrent toutes les formes et matériaux disponibles.
D’ailleurs, le domaine dans lequel Dada a le mieux réalisé sa créativité, est sans conteste, celui du collage. La plupart des grands Dadaïstes ont utilisé le collage selon leurs personnalités propres, mais Dada n’a vraiment révélé à Paris que deux artistes majeurs : Marcel Duchamp et Francis
Picabia. Réformés dès 1914, Duchamp et Picabia, s’embarquent pour l’Amérique, où ils rejoignent un autre Dadaïste célèbre outre-atlantique, ManRay. Dès lors, les maîtres mots ne sont plus que dérision, et Marcel Duchamp pousse la dérision jusqu’à affubler d’une moustache et d’un petit bouc, La Joconde de Léonard De Vinci, l’œuvre la plus célèbre et reconnue du monde très conventionnel de l’art qu’il dénonce par ce biais. Il devient à ce moment là, le maître du
« ready-made » qui consiste à affirmer comme une œuvre d’art, un objet usuel déjà fait.
Dans le même esprit, il se moque ouvertement des conventions et idées reçues, lorsqu’il propose en exposition, une « œuvre » d’un faux artiste Allemand, faisant scandale dans le milieu du sacro-saint monde de l’Art, puisqu’il signe du nom d’un faux artiste Allemand, un simple Urinoir.
Au coeur de la Première Guerre mondiale, l'ambiance est acariâtre.
La grande boucherie s'approprie des milliers de combattants, laissant ainsi les familles en deuil et les coeurs meurtris. L'Europe n'a jamais été plus sombre et déchirée.
C'est en février 1916, à Zurich, qu'un ensemble de révolutionnaires s'emploi à faire tourner le vent. Le metteur en scène Hugo Ball ainsi que sa compagne Emmy Hennings qui est danseuse, poétesse et écrivain, arrivent dans la ville suisse et décident de former ensemble le Cabaret Voltaire, véritable plaque tournante dadaïste.
Le Cabaret Voltaire a pour