Le crépuscule du matin
Dans le poème « Le crépuscule du matin » de Charles Baudelaire, publié en 1852, le narrateur décrit Paris à l’heure de l’aube.
Le poème contient quatre strophes qui consistent en deux, neuf, treize et quatre lignes. Bien que la longueur des strophes et des lignes soit plutôt irrégulière, le poète utilise un schéma de rimes (des rimes plates) pour donner au poème un ton régulier. En outre, on peut constater qu’il y a un enjambement entre la ligne 14 et la ligne 16. Comme il n’y a pas de régularité dans l’accentuation, le poème n’est pas harmonieux. L’atmosphère qui est produite n’est pas joyeuse, mais plutôt mélancolique.
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En ce qui concerne le style du poète on peut dire qu’il est soigné et élevé à cause du language littéraire et des tas de moyens stylistiques. De plus , Baudelaire a fait partiellement des phrases longues qu’on ne peut pas déchiffrer facilement. Beaucoup d’aspects de la forme sont en rapport avec le sujet du poème qui est indiqué par le titre.
Le poème est introduit par la diane, un signal qui signifie la fin de la nuit. Le signal est personifié, parce qu’il « chante » ( l.3 ) au lieu de siffler. De plus, il y a des un « vent du matin » ( l.4 ) qui explique la situation au lecteur. Par conséquent, les deux premières lignes sont une sorte d’introduction au sujet. Dans la prochaine strophe ( l.6-14 ), le narrateur fait des observations plus exactes: bien que la nuit soit finie, il y a encore des reliques nocturnes, par exemple « des rêves malfaisants » ( l.6 ) qui quittent les oreillers des gens. Encore une fois on peut constater une personnification des expériences pendant le crépuscule: les lampes dans la rue vacillent avant de s’éteindre finalement. « La lampe » ( l.9 ) est comparée à « un œil sangalant qui palpite et bouge » ( l.8 ), parce qu’à cet instant-là, les gens font exactement ça: ils « imite(nt) les combats de la lampe » ( l.11 ), c’est-à-dire ils clignent de l’œil avant de les ouvrir