Le cri peinture
Texte autoportrait
Je vais vous parler d’un adolescent,
D’à peine plus de quinze ans. Un homme, simple et courtois,
Qui ne recherche que la chaleur de vos bras !
Patient et à l’ écoute,
Même si parfois j’ai des doutes,
Je sais souvent les déguiser,
Pour ne jamais les exprimer.
Voici donc mes premières qualités,
Je fais tout pour les respecter,
Il me faut aussi vous faire part,
De ces défauts si souvent noirs.
Si parfois je suis en colère,
C’est que l’injustice, ne tolère,
Alors à ceux qui me trouvent têtu,
Je dis de ne pas juger à première vue.
J’espère ne pas avoir déçu,
Je ne me suis jamais plu,
C’est la fin de mon histoire,
Là où l’on se dit au revoir.
Si j’étais un animal
Si j’étais un animal, serais-je animal de jour ou de nuit ?
Serais-je des fonds des mers immobiles ?
Apporterais-je bonheur ou peur ?
Vivrais-je caché ou menaçant comme un requin ?
Peut-être même, viendrais-je secourir comme un dauphin ?
Si j’étais un animal,
Pourquoi pas un renard qui joue double jeu ?
Ou encore un chat qui se laisse gâter par sa maitresse ?
Une tortue centenaire qui prend du repos sur le sable chaud ?
Peut-être simplement une limace qui traine ses marques ?
Si j’étais un animal,
Serais-je aussi majestueux qu’un aigle royal ?
Ou monté par un cavalier ?
Je ne peux douter
De la bête qui dort en moi.
Si j’étais un animal,
Mais je ne suis pas un animal !
Je ne suis pas tout ça !
Je suis homme, je suis unique !
Et c’est très bien comme ça !
Paysage
De vastes montagnes effleurant l’infini
Tels des piliers soutiennent la voûte azurée.
Entre leurs bras se tapit un havre enneigé
Dont la beauté, jusqu’au firmament, resplendit.
De blancs sapins, sous les flocons ensevelis
Bordent les berges d’un lac aux flots pétrifiés.
L’air est empli d’une quiétude immaculée ;
Dans ce berceau cristallin, le temps s’assoupit.
La terre frisonne lorsque danse la brise,
Les flocons chantonnent et