Le contrôle interne
La mise en place d’un système de contrôle interne suppose que soient réunies certaines conditions.
A/ Une prise de conscience par les responsables de l’organisation
En effet, le conseil d’administration, relayé par la direction générale, doit être conscient des bienfaits que procure un bon système de contrôle interne en termes de circulation et de fiabilité de l’information, de coordination, de protection des actifs, d’amélioration du processus ( y compris de décision), ou de choix de méthodes et outils de gestion, de fixation des règles de jau dans les transactions avec tous les partenaires aussi bien internes qu’externes à l’entreprise. En l’absence d’une telle prise de conscience, le contrôle interne pourrait etre incompris des autres acteurs et apparaitre comme un gadget. La volonté d’organiser et de controler doit animer la personne meme des dirigeants, ces deux responsabilités conditionnant la décision.
B/Une meilleure définition de la politique à mener
Mieux définir la politique à mener consiste à bien préciser où l’on veut aller, ce que l’on veut faire (c’est le quoi ?) avant d’engager des actions nécessaires, dans certains domaines (C’est le où ?) et pour atteindre quel objectif ? (c’est le pourquoi ?). Il faut adapter ensuite la stratégie à la politique définie. A titre d’exemple, le responsable d’un centre de couts peut adopter plusieurs stratégies. Il peut s’agir de réaliser le produit ou le service dans les meilleurs délais, il peut s’agir surtout de respecter un certain niveau de contrôle budgétaire ( prévisions et contrôle des couts).
Après avoir clairement défini la politique à mener, il convient de s’interroger sur l’adaptabilité du système à mettre en place à l’environnement.
C/ Adaptabilité du système de contrôle interne à son environnement et aux moyens
Il n’y a pas de système de contrôle interne standard. Le contrôle interne doit être organisé en fonction de la politique et des objectifs