Le fantastique dans l'œuvre de A. DUMAS, La femme au collier de velours

L’œuvre entière tourne en un montage et démontage entre deux aspects: réel et irréel. Afin de montrer le jeu de l’auteur je vais me baser le personnage d’Hoffemann, le docteur et Arsène, qui sont les « acteurs »ou les outils principaux de l’auteur.
En effet, par des descriptions détaillées et multiples, tant au niveau des personnages que du décors, l’auteur procède à un parallélisme contradictoire, à savoir qu’un moment le lecteur à l’impression de comprendre la réalité de l’histoire et un instant après, en changeant de point de vue Alexandre DUMAS nous décrit l’inverse, en mettant à néant le point de vue précèdent. Il y a les deux chapitres clés des deux représentations du « Jugement de Pâris ». Au chapitre 9, le narrateur nous décrit, avec une focalisation interne, environnement qui entour Hoffemann comme un cadre bizarre, étrange, notamment la description du fameux voisin (le docteur) comme un mort-vivant. L’entrée en scène d’Arsène, qui aspire tous les spectateurs comme par magie. Le docteur, tout comme Hoffemann sont en transe, dépourvue de tout raisonnement. Mais l’auteur nous laisse malgré cette description très prenante, sentir que c’est à travers la vision d’Hoffemann que la situation nous est montrée, comme par exemple à al page 62 « .. regardez-la comme faisait Hoffemann,.....aux yeux d’Hoffemann... ». Le chapitre entier nous est montré à travers les yeux de celui-ci, bien que ce soit un texte narratif. Aussi bien la description du décor que des personnages, surtout le docteur que ressemble à un extra-terrestre « .. un visage de forme ovale..inanimé ...Cet homme pouvait aussi bien avoir cinquante ou trente ans...... ».
Le chapitre 10, la tendance s'inverse, bien que l'apparition du docteur est soudaine et bizarre, le narrateur retourne la situation en une forme d'hallucination d'Hoffemann, il y a à plusieurs reprises le sentiment de devenir fou d'Hoffemann qui revient «...et je