Le coaching dans les entreprises
En plus d’un choix attentif sur le genre de questions, le coach accorde une attention particulière à la formulation du contenu linguistique des ses questions. A titre d’exemple, considérez la formulation de la première question qu’un coach peut poser en début de séance pour aider le client à se centrer sur ses enjeux du moment. * « En quoi puis-je vous être utile ? », ou * « Alors ?...(suivi d’un silence) », ou * « Sur quoi voulez-vous travailler aujourd’hui ? », ou * « Qu’est-ce qui vous amène ? » ou * « Quels objectifs souhaitez-vous atteindre d’ici la fin de cette session ? », ou * « Qu’attendez-vous de moi ? », ou * « Où en êtes-vous par rapport à vos enjeux ? » ou * « Quels résultats souhaitez-vous obtenir cette fois-ci ? » * etc.
Ces questions illustrent la façon routinière avec laquelle une question essentielle peut être posée par des coachs pour proposer au client de commencer une séquence de travail. En apparence, chacune de ces questions ressemble aux autres. Chaque question propose en tout cas de mettre le client en position d’acteur en lui offrant la possibilité de prendre une part active et reponsable pour démarrer son travail.
Un regard plus attentif sur la formulation linguistique de chaque question révèle toutefois qu’elles sont toutes relativement différentes. Chacune propose de façon subtile un cadre de référence relativement distinct. Si certaines questions proposent au client d’être actif et responsable, deux d’entre elles proposent au client de plutôt formuler des demandes au coach. Si une autre question offre au client un cadre totalement ouvert et non directif, une autre lui propose de faire le point de sa situation, et une autre encore lui propose de tout de suite se centrer sur les objectifs qu’il veut atteindre. Ces multiples façons d’introduire une session de coaching sont fondamentalement différentes et peuvent susciter des résultats quelquefois radicalement