Le classicisme et le romantisme
1 – On appelle concordance des temps (expression traditionnelle consacrée) ou correspondance des temps (expression qui serait plus exacte), l’ensemble des règles qui régissent l’emploi du temps dans une proposition subordonnée en fonction du temps du verbe (conjugué) dans la principale. 2 – Les tableaux indiquent les règles en usages dans la langue littéraire très soignée. Ces règles souffrent quelque assouplissement dans la langue ordinaire. *Remarques à propos des subordonnées complétives (subordonnées conjonctives): -Les modes dans les complétives : Le verbe de la subordonnée complétive se met à l’indicatif ou au subjonctif selon le sens du verbe principal a - l’indicatif :
Le verbe de la complétive se met à l’indicatif lorsque le verbe de la principale exprime une déclaration, un jugement ou une connaissance (dire, raconter, expliquer, savoir, croire, apprendre…) Ex : Je pense qu’il fera chaud cet été.
Lorsque la phrase est à la forme interrogative ou négative, on peut utiliser soit le subjonctif, soit l’indicatif. : Ex : Je ne pense pas qu’il fasse beau cet été. Pensez-vous qu’il fasse beau cet été ? Pensez-vous qu’il fera beau cet été ? b- Au subjonctif :
Le verbe de la complétive se met au subjonctif lorsque celui de la principale exprime la volonté, le désir, le refus, la crainte (vouloir, ordonner, désirer, interdire, craindre…) : Ex : Je souhaite vraiment qu’il aille voir un médecin. Après les verbes comme « craindre » et « avoir peur », on peut utiliser dans la complétive la négation « ne » sans pour autant donner un sens négatif à la phrase : Ex : Je crains qu’il ne vienne. (= Je crains qu’il vienne.) Si l’on désire mettre la complétive à la forme négative, on