Intro :
Corneille est un dramaturge français, né en 1606 à Rouen.
Il écrit une tragi-comédie qu’il appel le « cid » en 1637.
Cette pièce est fondé sur le culte de héros et de la générosité.
Dans ce passage, Rodrigue hésite entre l’horreur et l’amour ; ce dilemme constitue l’intrigue principale de la pièce.
Ce monologue que je vais vous lire situe la scène 6 de l’acte 1 : Il révèle le conflit tragique qui déchire Rodrigue.

Le dilemme de Rodrigue :

-Parallélisme vers 19/20 valorise le conflit agitant Rodrigue : il hésite entre venger l’honneur de son père et rester fidèle à son amour pour Chimène.
=>Cette figure ce répète au vers 29/30, 14 et par les chiasmes des vers 9/10 et 59/60.
« En cet affront mon père est offensé / et l’offenseur le père de Chimène »
Chiasme : Disposition croisée des termes AB BA.

L’envi suicidaire de Rodrigue :

Vers 40, on peut constater que Rodrigue veut mettre fin à ses jours : il utilise l’impératif dans sa phrase : « mourrons du moins sans offenser Chimène » .
Mais les conséquence d’un tel acte empêchent Rodrigue de se suicider à cause de la perte de son honneur et de sa gloire ( vers 43 ).
IL risque aussi de perdre l’amour de Chimène( vers 34 ).
=>Rodrigue décide donc de venger son père au lieu de se suicider ( vers 56 ).

La Tragédie :

L’amour et l’honneur semblent insolubles pour Rodrigue. Seule la mort pourrait le délivrer.

Je vais vous citer les thermes du conflits tragiques :

-Si Rodrigue venge son père, il perd Chimène.
-S’il sauve son amour en refusant le duel, il perd l’honneur.
-Mais il comprend que perdre son honneur entraînera le mépris de Chimène.
-La seule issue sera donc de venger son père.

Beaucoup de mot concernant la mort (registre tragique) :
« atteinte mortelle » v.2
« le coup qui me tue » v.6
« que je meurt de tristesse »v.53
« il vaut mieux courir au trépas » v.31
« puisqu’il faut mourir, mourons du moins sans offenser Chimène v.39/40

Un monologue poétique :

Il