Le terme de « littérature classique », ainsi que « classicisme » sont utilisé, dans le monde littéraire, pour définir une littérature qui a atteint le summum. Elle est alors perçue telle un modèle comme l’avait été l’art antique. Aujourd’hui, le terme sert à désigner une littérature située dans la deuxième partie du XVIIème siècle. De grands auteurs de théâtre en forment partie tels que : Corneille, Racine, Molière, Lafontaine et Madame Lafayette. La notion de « classicisme » fut inventée par les romantiques français. Ces derniers, au XIX siècle, cherchent à se différencier du mouvement littéraire précédent qui contrairement à eux ne se laissent pas conduire par leurs passions et sentiments mais qui préfèrent s’incliner vers la raison et la modération. Ainsi, nous avons une première opposition. La deuxième survient grâce au baroque, duquel est héréditaire la tragicomédie. Le classicisme contestant aux excès du baroque, introduit des valeurs de pureté et de rigueur. Ainsi, la base de ce courant se concentre autour des concepts suivants : rationnel et raisonnables. Puis viennent les règles desquelles il faut tenir compte au moment de la composition d’une œuvre, ainsi que les normes en rapport avec les comportements adéquats dans le cadre de la vie sociale. Nous avons donc, la bienséance qui fait partie des normes de comportements, les trois unités du théâtre, à savoir, unités de temps, de lieu et d’action faisant partie de la structure du texte. La notion de vraisemblance, également très importante en théâtre, exige que ce qui est raconté semble véridique, une ressemblance avec la réalité doit d’établir. D’ailleurs, d’après Nicolas Boileau, la vraisemblance est encore plus importante que el vrai, étant donné que « le vrai peut quelque fois n’être point vraisemblable ».
Dans l’extrait qui nous intéresse ici, Chimène se lamente de son destin, elle est la responsable du combat de deux hommes qui obtiendront pour victoire sa main. Pour exprimer l’idée du conflit, elle