Dans l’acte 1, scène 3 du Cid de corneille, nous verrons que le personnage du Comte correspond à l’homme de cour ancien. Tout d’abord, Comte Gomès nous démontre ceci à travers son non-respect de l’autorité. Effectivement, durant une conversation avec Don Diegue, celui-ci déclare « pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes : /ils peuvent se tromper comme les autres hommes;/et ce choix [élue Don Diègue comme étant gouverneur de Rodrigue, le prince de castille,] sert de preuve à tous les courtisans/qu’ils savent mal payer les services présents. » (V.157-160). Par ces vers, le Comte manque littéralement de respect au roi. L’une des caractéristiques d’un homme de cour ancien est que celui-ci ne respecte pas la souveraineté. Ici, il remet en question l’autorité du roi. Il affirme que le souverain est dans l’erreur puisqu’il choisit de nommer don Diègue comme gouverneur du prince de Castille au dépend de lui. Ensuite, l’auteur utilise des figures de substitutions pour démontrer l’impulsivité du Comte. « Et ce bras du royaume est le plus ferme appui. /grenade et l’Aragon tremblent quand ce fer brille; /mon nom sert de remparts à toute la Castille:/sans moi, vous passeriez bientôt sous d’autres lois,/et vous auriez bientôt vos ennemies pour rois. » (V.196-200). Ici les figures de style sont des synecdoques. Ils sont constitués de « Et ce bras du royaume est le plus ferme appui. » Suivie de « Mon nom sert de rempart a toute la Castille.