Le chemin des dames
_Au lancement des hostilités en 1914, une guerre de position de met en place : le Chemin des Dames est transformé par les allemands en une véritable forteresse que les français (ainsi que leurs alliés, les anglais) vont tenter de reprendre. Jusqu’en 1917, on assiste à une guerre de tranchées sur un front stabilisé. Mais le 16 avril 1917, le général Nivelle lance une offensive dans le but de « percer » au Chemin des Dames. L’armée se mobilise : on compte autour de 750 000 soldats ; mais c’est une mobilisation « complète » car une importante mobilisation humaine se met en place à l’arrière. Les femmes travaillent dans les usines d’armements (d’où la hausse d’armes, d’obus et d’artillerie) (bien sur, elles remplacent aussi les hommes au sein de l’économie du pays). Le nombre important d’armes a accompagné l’armée dans cette percée du 16 avril 1917 : mitrailleuses, bombes, obus, gaz, chars et avions (première fois que l’armée de l’air intervient) ont prit place dans la bataille : jamais encore une pareille accumulation de moyens n’avait été effectué : l’État en permet le financement. Ces armes constituent une nouveauté, on parle d’une guerre chimique car les laboratoires se mobilisent pour créer ces nouvelles armes, plus efficaces et d’un tout nouveau genre (gaz). L’économie est au service de la guerre. Malgré cette mobilisation, cette offensive est un échec coûteux et un désastre sanglant (plus de 35 000 morts en une semaine). Suite à cette tuerie, le moral des troupes est au plus bas et leur mécontentement surgit, leur colère ne fait qu’accroître lorsque le taux de permission est divisé de moitié. On assiste alors à des mutineries, le refus d’obéissance