Le carnaval haitien
De manière étymologique, le mot carnaval vient du latin carne vale signifiant ‘’adieu à la chair’’. En 1549, ce mot apparait dans la langue française sous la forme carneval, dans le sens de ‘’fête donnée pendant la période du carnaval’’. Mais il faut attendre quelques années plus tard, pour retrouver le graphique ‘’Carnaval’’. De ce mot, on a dérivé deux mots : Carnavaleux, et carnavalier. Le premier désigne un participant au carnaval. Le second plutôt un artiste créant des œuvres pour le carnaval, telles que : les chars, les masques, l’artisanat…
Le sens profond et les caractéristiques du carnaval
Le carnaval est un type de fête répandue dans plusieurs pays où les gens qui le désirent, trouvent l’occasion de se déguiser ou bien de se maquiller, porter des masques, danser, chanter dans les rues, jeter des confettis ; bref, c’est l’occasion de changer de personnages, l’occasion de se promener masqué ou grimé, l’occasion de se cacher derrière quelque chose d’autre que soit pendant quelques heures ou quelques jours, afin de faire des choses inhabituelles. Donc pendant le carnaval, certaines conventions, certaines règles sociales et autres sont modifiées, bousculées et pourquoi pas, oubliées. Cette activité de laquelle nous parlons ici, précède le mercredi des cendres et le carême. De plus, le carnaval se déroule en hiver, mais sa date est mobile puisqu’elle dépend de la date de pâques. Enfin, le carnaval commence le jour de l’Epiphanie, jour des Rois et se termine le jour de mardi gras, veille du mercredi des cendres. Et pour manifester cette fin, on procède généralement à la brûlure du ‘’roi carnaval’’ représenté par un mannequin ou une poupée de chiffon.
En résumé, ce que nous penseurs, on peut comprendre du carnaval, est qu’il est une fête qui précède le carême durant laquelle les habitants