Le cannabis et la dépendance
Introduction :
Le mot cannabis vient du vieil assyrien Quonnabou, que les gréco-romains transformèrent en Cannabis. Il est originaire d’Asie centrale mais se cultive dans toutes les régions du globe, en extérieur ou en intérieur. Les botanistes considèrent qu’il s’agit d’une plante non stabilisée. Elle est cultivée afin de satisfaire à deux usages : production de fibres (de chanvre) et production de substances stupéfiantes. Il en existe trois dérivés principaux : la marijuana, le haschich et l’huile de cannabis. Malheureusement, ces produits sont de plus en plus concentrés. Le cannabis est en fait un hallucinogène très léger, mais il est cependant bien plus dangereux que l’alcool au volant.
I. La tolérance et les effets de la dépendance.
1. Le phénomène de tolérance
Il s’agit de l’adaptation métabolique. Le corps s’adapte pour absorber la drogue, l’éliminer. Ses effets en sont donc diminués. Plus une personne est habituée à prendre de la drogue, moins la concentration dans le sang, pour une même quantité absorbée, sera importante. Pour obtenir du plaisir, l’individu doit augmenter sa dose. Le problème est que les drogues ont de multiples effets secondaires. Ce sont ces effets secondaires qui provoquent la mort par overdose.
Au niveau des neurones, il existe des neurones pré-synaptiques et des neurones post-synaptiques. Le neurone émetteur envoie un neurotransmetteur qui va se fixer sur un site bien précis du neurone récepteur. Ce neurone libère un Potentiel d’Action. Ensuite, soit le neurotransmetteur est soit recapturé, soit détruit par des enzymes. On peut donc provoquer artificiellement le plaisir chez l’homme. Par ailleurs, la disparition du plaisir sera perçue comme douloureuse. Cette douleur sera d’autant plus forte que la montée du plaisir aura été rapide. En fait, la drogue est un messager chimique imposteur. Il va remplacer un neurotransmetteur du plaisir (dopamine, sérotonine, encéphaline…).