Le caimand 93, victor hugo
Plan = A- Une rencontre extraordinaire 1. Un usage inhabituel de la parole 2. Des transgressions 3. Le monde à l’envers
B- Un dialogue révélateur de la condition humaine 1. Inégalité des conditions sociales 2. Diversité des attitudes 3. Fragilité des repères politiques
Paru en 1874, Quatrevingt-treize a pour toile de fond les années les plus terribles de la Révolution française : la Terreur. Hugo est le fils d’un général Bonapartiste et d’une vendéenne. Entre autre du fait de son ascendance familiale, il écrit un roman sur la terreur car il est touché par la répression. Mai 1793 en Bretagne insurgée : le marquis de Lantenac, futur fédérateur des luttes vendéennes, revenu clandestinement d’Angleterre, traqué par les républicains, est abordé par un mendiant.
A |
1. La présence de stichomythies → indice d’une égalité entre les deux personnages + de l’absence de repères du marquis qui est sur ses propres terres.
Phénomène d’ignorance du marquis accentué par les questions qu’il pose « qu’est-ce que vous pensez de ce qu’il se passe ? » Tirades du mendiant → mendiant placé en position de force.
2. Par la parole → « L’homme continua » Le mendiant ne tient pas compte de ce que dit le marquis. Désinvolture du mendiant. Par le mouvement → « l’homme lui saisit le bras » geste opposé aux codes de relations sociales de l’époque, un peu choquant, osé.
3. - Egalité des deux hommes « nous sommes tous les deux chez nous » - Le mendiant est détenteur du savoir alors que le marquis est sur ses terres. - Le pauvre qui secourt le grand personnage. Au moment de la rencontre, l’ordre des choses est rompu ! B |
1. Forte présence d’antithèses et de parallélismes qui accentuent la différence entre les deux personnages. « Vous dans le château, moi dans le buisson » Ajoute également des indices sur