Le bouquet
Pour commencer l’analyse de ce poème de Jacques Prévert, on va commenter en premier lieu son sens. Déjà dans les trois premiers vers, on trouve la prédominance de deux pronoms personnels nominaux qui indiquent un des thèmes du poème: > (première personne du singulier) et > (deuxième personne du singulier). Dans ce trois premiers vers on aperçoit l’importance de ces deux personnes (toi et moi) dans le poème, laquelle est souligné par la répétition de ces mots (ou d’autres avec le même référent : le tien (v. 6, 20), le mien (v. 7, 20)), les positions où ils se trouvent (Parallélisme) et le renforcement du sens grâce aux couplages phonétiques en [wa] et aux antithèses. Pour cela, dans les vers suivants on se rend compte que le thème du poème est l’amour entre deux personnes, pensée renforcé au vers 18 où on trouve le déterminant possessif > et où l’idée d’un amour total entre deux personnes, deux amants et un seul cœur par lequel coule le même sang. Ce sentiment est souligné d’abord par différents couplages sémantiques comme : battement, cœur et sang (vers 4, 5, 6, 14, 18, 19). Mais pour trouver le sens complet du poème on doit parler du deuxième sujet déjà noté : à partir du vers 9 on peut apercevoir la prédominance du sème du jardin et des fleurs, souligné grâce aux termes : fleur, arrosée, fleuriste, jardinier et bouquet (vers 5, 9, 10, 11, 12, 13, 15, 16, 19). Ces deux idées de l’amour est les fleurs sont mis en relation dans le vers 5 grâce à une métaphore (vers 4 et 5) et à un couplage phonétique entre > et > [œR], renforcé aussi par un autre couplage > et > [ ]. Sa fonction est mettre en rapport l’éphémère de l’amour et donc de la vie, c’est à dire, la fleur ne persiste pas beaucoup, elle a une vie très courte comme un battement de cœur et chaque battement de cœur est une fleur dans le poème. Si on continue avec cette logique, on comprend qu’un bouquet est un ensemble de fleurs, de battements, c’est à