Le bookmaker
A Paris, Pierre Moscovici, qui a appris comme tout son courant à soustraire "moins 6" sur sa montre (décalage horaire oblige), se dit que le moment est idéal pour téléphoner au "patron". C'est d'une voix néanmoins un peu timide qu'il ouvre la conversation. Pour n'avoir pas suivi la stratégie du "tous derrière Martine" -validée à Washington - au dernier congrès du PS, il a vécu plus de deux ans comme un proscrit de la "strauss-kahnie".
Mais, à la veille de la primaire, le directeur du FMI et sa communicante d'Euro RSCG, Anne Hommel, viennent de le choisir pour relayer dans la presse la voix du futur candidat à la présidentielle. Pour le député du Doubs, cette nouvelle mission sonne aussi comme une promesse : celle de sa nomination comme porte-parole de la campagne qui s'ouvre.Samedi 15 mai, 10 heures du matin heure de New York, 16 heures à Paris. En France, les amis de Dominique Strauss-Kahn se bercent encore de rêves présidentiels. A Manhattan, le Sofitel s'apprête à vivre une journée comme une autre. DSK occupe toujours la suite 2806.
A Paris, Pierre Moscovici, qui a appris comme tout son courant à soustraire "moins 6" sur sa montre (décalage horaire oblige), se dit que le moment est idéal pour téléphoner au "patron". C'est d'une voix néanmoins un peu timide qu'il ouvre la conversation. Pour n'avoir pas suivi la stratégie du "tous derrière Martine" -validée à Washington - au dernier congrès du PS, il a vécu plus de deux ans comme un proscrit de la "strauss-kahnie".
Mais, à la veille de la primaire, le directeur du FMI et sa communicante d'Euro RSCG, Anne Hommel, viennent de le choisir pour relayer dans la presse la voix du futur candidat à la présidentielle. Pour le député du Doubs, cette