Le bonheur.

Qu’est ce que le bonheur d’après vous ? Un état d’esprit ? Une humeur ? Une qualité ? Un défaut ? Ou que sais je encore… Je pense que cette sensation est innée en chacun de nous. Chaque individu nait avec et meurt avec. La recherche du bonheur équivaut à la recherche de soit même.
Il est différent pour chacun de nous et pour tous, la porte sellée vers la tristesse. Il peut aboutir à bien du malheur si l’on persiste à le trouver. Il est si simple à prononcer mais pourtant si complexe. On se bâterait pour l’obtenir alors que la clef est sous nos yeux ; si évidente qu’elle en devient invisible.
Il suffit de se laisser vivre sans attendre sur lui pour nous gagner ; inévitablement il viendra à nous car sans lui nous ne somme rien, nous perdons toute crédibilité sur ce monde. De simples âmes à la dérive, ne réclamant qu’une étincelle pour sombrer dans le néant.
Je me souviens, enfant, un rien m’amusait et il m’était inconcevable de penser que le bonheur avait un opposé. Mais en grandissant je me suis aperçu qu’il y avait plus d’une raison d’être malheureux. Contrairement au bonheur, je pence que le malheur n’est pas inné. Il s’agit d’une rupture soudaine ou prolongée par le mal, sur le bien. L’homme n’est pas conçu pour être malheureux ; c’est une machine organique pleine de vie, lutant constamment pour préserver son bien être. Dans un couple par exemple, le plus important n’est peut être pas de vouloir à tout prix rendre l’autre heureux ; il s’agit avant tout d’être heureux sois même afin de transmettre ce bonheur à l’autre. La joie de vivre est une énergie que l’on perçoit naturellement chez un individu ; au même titre d’ailleurs que le mal être. Il est bien souvent aisé de déceler un mal chez une personne, il suffit d’observer, de dialoguer et d’activer tout ses sens pour entrer en contact avec ce mal et le déloger.
Le bonheur ne s’apprend pas puisque nous l’avons en chacun de nous, il suffit de savoir le développer et le