Le bonheur ou souverain bien est souvent associé au plaisir, à la richesse et à la bonne santé. Il correspond à ce que les Grecs appelaient « vie bonne » ou bien vivre. Il devient l’objet d’une recherche à la perfection de la vie humaine. La pensée, c’est-à-dire la faculté de juger et de se juger, peut apparaitre comme étant un obstacle au bonheur.
Le bonheur ne peut il etre atteint qu’en s’abstenant de la pensée ?
Nous nous demanderons si la pensée peut nuire à ce bonheur ou si au contraire elle est un passage obligatoire pour y parvenir. I) La pensée est un obstacle au bonheur. ( protectionnisme du sujet )

1) Les premiers Cyrénaïques ( Aristippe de Cyrène créateur de cette école ) voyaient l’absence de la pensée comme un atout pour se livrer entièrement aux plaisirs matériels. Faire des recherches sur cette école, trouver des exemples 2) L’imbécile heureux qui ne réfléchit pas aux choses de la vie, quoi qu’il arrive, il affichera un sourire et ne comprend ce qu’est le malheur. Il est constamment heureux puis ce qu’il ne peut souffrir des choses dont il ne comprend pas.
Exemple : Bonheur enfantin, insouciant. Bonheur de bete. Les drogues ( ecxtasy ) qui minimise la faculté de penser et rend plus heureux. Développer les exemples 3) Se remémorer des souvenirs douloureux, ou d’anticiper des futurs problemes ( décès, examen en approche ) II) La pensée est un passage obligatoire au bonheur.

1) Cogito : je pense donc je suis. ( Descartes : Si je pense alors je ne peux pas être rien donc je suis. S’abstenir de penser implique de ne pas être conscient. Dans ce cas, on ne prend pas non plus conscience d’etre heureux. En effet prenons l’exemple d’un homme sourd, muet. On lui donne un lingot d’or il ne pourra réaliser ce qu’il a dans les mains, et donc ressentir un moment de joie face à ce qu’on vient de lui offrir. 2) Pour Descartes la pensée englobe toutes les opérations mentales ainsi que le rêve.
Or le rêve est un état brut du