Le bois du cazier
Nathalie Wégria 1è AFS 18 juin 2012
1. Petit historique de l’immigration en Belgique
Après la deuxième guerre mondiale, le gouvernement belge a fait appel aux travailleurs immigrés pour travailler dans les charbonnages mais aussi dans d’autres secteurs comme la métallurgie, la chimie, la construction et les transports.
Le pays avait besoin de main d’œuvre et la situation démographique (vieillissement de la population) était préoccupante pour l’avenir.
A cette époque, l’immigration n’est envisagée que d’une manière temporaire, aussi bien par l’état belge que par les immigrés eux-mêmes. C’est probablement pour cette raison que les politiques d’accueil dans les domaines du logement, de l’enseignement et de la culture sont envisagées tardivement.
En 1946, une première vague d’italiens arrive en Belgique. Ces immigrés ont accepté des emplois dangereux et éprouvants que certains belges refusaient : charbonnage, sidérurgie, carrière.
2. Conditions de vie
Une des conséquences de la catastrophe du Bois Du Cazier a été de révéler les conditions de travail et de vie inhumaines et dégradantes que connaissent les mineurs, majoritairement italiens.
Entre 1946 et 1949, 77.000 italiens ont été recrutés pour venir travailler dans les charbonnages belges. En plus des conditions de travail très pénibles (pour effectuer leur travail, ils doivent ramper dans les veines de charbon), ils connaissent des conditions de vie très précaires. Ils sont parqués dans des baraques qui avaient servi de camps pour prisonniers pendant la seconde guerre mondiale et pour lequel ils doivent payer un loyer !
Il n’y a dans ces baraquements, ni eau, ni toilettes. Ils ne sont pas isolés. On y cuit l’été et on y gèle l’hiver.
De plus, les mineurs doivent subir le mépris et des attitudes racistes de la part des belges qui ne sont pourtant pas beaucoup mieux lotis qu’eux.
A l’époque, qu’ils soient