Le bilan de la premiere guerre mondiale
Avec près de 9 millions de morts parmi les soldats tombés lors des combats (auxquels il faudrait ajouter quelques 5,5 millions de victimes de guerres civiles ou d’indépendance menées par la suite, pendant les années suivantes : notamment en Russie, en Europe centrale et dans les Balkans, etc).
Et plus de 15 millions de civils décédés : à cause des épidémies accentuées par les rationnements alimentaires (Cf. plus de 6 millions de morts de la grippe espagnole), à cause des massacres de population civiles (Cf. plus de 4 millions d’Arméniens, Juifs, Grecs, Syriens déportés et/ou massacrés, etc.), à cause des famines (Cf. près de 5 millions de civils décédés : 2 millions en Russie, 1 million en Autriche-Hongrie et Serbie, plus de 800 000 en Allemagne et à peu près autant en Roumanie...) ou à cause de la guerre sur mer et dans les airs (soit environ 100 000 morts).
Ainsi, la France a perdu environ 1 400 000 hommes (soit environ 10% de sa population) contre 2 millions de morts pour l’Allemagne (soit 9,8% de la population), 1,7 millions de morts pour la Russie (soit 4,5% de sa population), 1 million de morts pour l’Autriche-Hongrie (soit 9,5% de sa population), 750 000 morts pour le Royaume-Uni (soit environ 5% de la population) et près de 450 à 500 000 pour l’Italie (soit environ 6% de sa population).
Dix milions de soldats tués au combat et quinze millions de civils assassinés auxquels il faut ajouter environ 700 000 veuves, environ 750 000 orphelins en France et plus de 6 500 000 infirmes et invalides de guerre rien qu’en Europe (et 2,8 millions d’entre eux rien qu’en France).
Sans même parler de l’effondrement du taux de natalité (entre 1914 et 1918, le déficit des naissances est estimé à plus de 1 million de naissances en France et à près de 3,5 millions de naissance pour l’Allemagne). Tout ceci entraîne