Le bien et le mal ne sont pas des grandeurs parfaitement opposées l'une à l'autre ; le bien souvent accouche du mal

2566 mots 11 pages
Durant ces derniers siècles, de nombreux auteurs se sont confrontés au problème du mal. Parmi ces auteurs, certains se sont intéresses à l’idée que le mal n’est pas toujours absolu, mais qu’il peut n’être qu’une étape temporaire et indispensable qui débouche sur le retour à l’ordre et le triomphe du bien.

Comment Macbeth de Shakespeare, La Profession de foi du vicaire savoyard de Rousseau et Les Âmes fortes de Giono abordent le problème suivant : Dans quelle mesure le mal peut il s’insérer dans une stratégie visant à faire triompher le bien ? Avons-nous raison d’affirmer que le bien est un mal ?

Dans un premier temps, nous verrons que le mal n’est pas nécessairement la négation du bien car il peut déboucher sur quelque chose de positif. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que le mal est une force extrêmement puissante qui est capable de balayer le bien à tout moment. Enfin, nous nous intéresserons à l’idée que le bien et le mal sont des catégories relatives et que cette conception peut mettre en péril tout l’équilibre des relations humaines et la conscience que le sujet a de lui-même.

Le mal n’est pas nécessairement la négation du bien. En effet, le mal et le bien forment en même temps un tout qui semble indissociable. D’où un troublant paradoxe : « Le clair est noir le noir est clair », confirment les trois sorcières de Macbeth (Macbeth, I.1, p.40). Le héros lui-même s’en fait écho dés lors qu’il prononce ses premières paroles pour signifier l’atmosphère obscure et malfaisante d’où il émerge : « Un jour si noir et clair je n’en ai jamais vu » (Macbeth, I.3, p.45).
Dans Macbeth de Shakespeare, La Profession de foi du vicaire savoyard de Rousseau et Les Âmes fortes de Giono, nous nous rendons compte que certains personnages audacieux sont capables de voir au dessus des conventions morales de leur temps pour assouvir leurs désirs et atteindre leurs objectifs. Nous avons l’impression qu’ils fonts un mal pour un bien. Nous pouvons prendre l’exemple du

en relation

  • Macbeth - mise en scène eric massé
    2030 mots | 9 pages
  • Résumer de macbeth
    430 mots | 2 pages
  • Citations sur le mal
    848 mots | 4 pages
  • Macbeth
    6117 mots | 25 pages
  • Macbeth
    3934 mots | 16 pages
  • L'existence du mal met elle en échec la raison ?
    1769 mots | 8 pages
  • macbeth
    493 mots | 2 pages
  • Le mal dans macbeth
    697 mots | 3 pages
  • Résumé des 73 premiers poèmes des fleurs du mal, baudelaire
    1351 mots | 6 pages
  • Analyse Suivie Chapitre 20 Candide
    428 mots | 2 pages
  • Disserte
    1235 mots | 5 pages
  • Commentaire composé les animaux malades de la peste
    1189 mots | 5 pages
  • Caligula
    913 mots | 4 pages
  • La morale est-elle une convention sociale ?
    1609 mots | 7 pages
  • Dieu sans id e de mal
    6043 mots | 25 pages