L’Art, propre à l’Homme, ne pourrait exister sans ce dernier : il naît dans son esprit, et pour lui. En effet, généralement l’Art est produit de façon a être soumis à un public et venir s’adresser de manière délibérée aux sens de celui-ci. De ce fait, une vibration, des émotions, suite à des souvenirs ou non, apparaissent chez ce publique ce qui fait naître une critique de sa part, qu’elle soit positive ou négative. De l’appréciation la notion de « beauté » aura souvent tendance à ressortir, notamment lors du jugement de l’apparence d’une œuvre pictural ou sculpturale, mais également d’une œuvre littéraire, musicale etc. En l’occurrence, si le spectateur a un ressenti de « beau » à la vue de l’œuvre, ce sentiment lui sera plus ou moins agréable (KANT confirme cette idée en disant : « Chacun appelle [...] beau ce qui lui PLAÎT simplement »). Le beau étant ce qui attire le plus souvent l’Homme, nous pouvons nous demander si justement il est la fin, la finalité de l’art.
Pour commencer, tentons de définir le beau qui connait plusieurs point de vus. D’après KANT « Le goût est la faculté de juger ou d'apprécier un objet ou un mode de représentation par une satisfaction ou un déplaisir, indépendamment de tout intérêt. On appelle beau l'objet d'une telle représentation », « La beauté séparée du sentiment du sujet n’est rien en sois ». Si nous mettons en relation nos définitions, nous pouvons donc dire que le beau est qualifiable comme ce qui plait à voir, comme un plaisir esthétique, résultant du goût et qui ne peut exister sans révéler un sentiment chez le spectateur, dans le sens où cette chose abstraite que la beauté représente est comparable a une joie venant touché en son intérieur le public si toute fois le public juge l’objet ou la représentation à son goût. En effet, comme nous l’avons dit, le beau ressort du jugement d’une œuvre, soit du goût : or il n’est pas rare de voir le jugement de deux personnes distinctes sur un objet s’opposé car cela dépend du vécu et