Le be bop
Vers le milieu des années 40, un nouveau courant va apparaître dans le Jazz. Il faut toutefois savoir que pour les musiciens qui l'on lancé, il s'agit toujours de musique, quelle que soit l'étiquette qui y sera apposé plus tard. Pourtant le "Bop" est à l'époque une sorte de révolution. Les musiciens qui en sont à l'origine où qui y participent sont nés dans le courant des années 20, à une époque où le Jazz fait définitivement partie de la société américaine.
Ils ont grandi en écoutant du Louis Armstrong, du Roy Eldridge, du Art Tatum, du Coleman Hawkins, s'efforçant de reproduire leur façon de jouer, avant de créer la leur. De plus, ils sont profondément agacés par la récupération que les blancs ont fait du Jazz. Du point de vue de ces jeunes musiciens noirs, le Jazz doit rester une marque distinctive des origines de leur peuple, d'autant plus que les blancs en on fait quelque chose de commercial.
En effet, les grands orchestres de swing blancs ont un peu repris les bonnes recettes du jazz dans les années 30, et s'ils ont permi à un plus large public de connaître cette musique, ils l'ont en même temps détournée sous une forme moins authentique. Le Bop va donc naître par opposition à tout cela, tout en étant bien plus qu'une simple "contestation".
En gros tout démarre à New York dans des clubs, dont ceux de la mythique 52ème rue, vers le début des années 40. Des musiciens comme Dizzy Gillespie, Charlie Parker et Thelonious Monk vont expérimenter cette nouvelle musique qui se base sur:
Un tempo très rapide sur lequel peu de musiciens swing peuvent improviser, une formation de musiciens bien souvent limitée à un batterie, contrebasse, piano et quelques instruments à vent comme trompette et saxophone. De plus, le jeu de chaque musicien séparément change totalement de ce qu'on pouvait entendre avant.
Le pianiste abandonne le jeu lourd et rythmique de la main gauche qui caractérisait le "stride" pour se concentrer sur la main droite. Le