Le bal
Bonjour et bienvenue sur le plateau de notre émission coup de cœur, coup de griffe. Aujourd’hui, je voudrais vous faire part d’une de mes lectures que j’ai réelement aprréciée, le Bal, d’Irène Némirovsky. Un livre étonnant je dirais.
L’action se déroule dans les années 1930. C’est l’histoire d’Antoinette, une jeune fille d’environ 15 ans. Son père, Alfred Kampf, à rendue la famille riche après deux coup en bourse. Rosine, la mère d’Antoinette, est quasi-tyrannique, et réellement méchante, au désesoir de sa fille. Les deux parents, « nouveaux riches », décident d’organiser un bal dans leur sompteux appartement, mais Rosine interdit Antoinette d’y participer. Les invitations sont confiées à Antoinette qui est alors chargée de les mettre à la poste, mais elle prend le parti de les déchirer et de les jeter dans le fleuve. Elle est désepérée ! Puis vient le soir du bal, l’heure passe, les invités ne viennent pas, le bal est annulé.
Tout au long du récit, on assiste à la croissance du désespoir d’Antoinette qui a des pensées suicidaires. Par exemple : page 94 : « Je me tuerai, et, avant de mourir, je dirai que c’est de sa faute, voilà tout. C’est le récit d’une vengeance, Antoinette jette les envellopes dans le fleuve, ce qui rend le bal vide, sa mère est triste, elle se sent mal, et cela rend Antoinette un peu plus heureuse.
L’auteur nous fait attendre, et introduit dans le livre un léger suspense, qui n’est pas trop pesant : on ne sait jamais ce qui va se passer, ce n’est pas prévisible, on ne se doute de la chute, le bal qui est annulé. Il y a un autre point dont on ne se doute pas à la lecture, à la fin : quand les Kampf comprennent qu’il n’y aura pas de bal et qu’Antoinette sort de sa cachette, et récomforte sa mère, il y a une sorte de réconciliation, tout au long du livre, la relation mère-fille s’envennime et, à la dernière page, la réconciliation a lieu : « tu es une bonne fille Antoinette ». C’est donc le récit d’une vengeance,