Le bal
Au Moyen-Age, l’Eglise est très riche et influence considérablement les dépenses des chrétiens. Je vous expliquerai pourquoi.
Au Moyen-Age, les chrétiens sont hantés par la peur d’aller en enfer, et leur vie est guidée par l’Eglise. Celle-ci enseigne que le chrétien doit être pauvre. Par conséquent, le bon chrétien donnera son argent à l’Eglise, qui donne une partie aux pauvres mais qui en une autre ( On peut noter dans ce système un paradoxe car l’Eglise devient riche alors qu’elle conseille la pauvreté ).
De plus, pour assurer leur salut, les chrétiens offrent des dons à l’Eglise, comme des meubles, de l’argent et les plus riches offrent d’immenses domaines. Par exemple, en 756, Pépin le Bref donna de nombreux territoires, dont fait partie celui occupé par le Vatican.
C’est pourquoi, à partir du XIIème siècle, l’Eglise défriche et cultive ses terres, peut par conséquent, approvisionner les villes, gestir un commerce de grains provenant de la Baltique, et construire des églises et des monastères. Elle propagea également l’assolement triennal dans l’Europe Occidentale.
Les Monastères représentent également de grands foyers de production. En effet, ils pratiquent la culture maraîchère et fruitière et la pêche. De plus, quelquefois, ils possèdent des métiers d’art et des ateliers de frappe de monnaie.
Pour exploiter ses terres, ses ateliers et pour construire les cathédrales ( qui apparurent vers le milieu du XIIème siècle ), l’Eglise a besoin de main-d’œuvre. Cela créera nottament une compétition entre l’Eglise et les seigneurs car ces derniers voyaient leur main-d’œuvre partir pour travailler pour l’Eglise.
Une autre source d’enrichissement pour l’Eglise étaient la dîme. Il s’agit d’un impôt payé par les paysans qui devaient environ un dixième de leur récolte. Pour s’imaginer l’ampleur des dîmes, il faut savoir qu’elles remplissaient des granges qui étaient souvant les bâtiments les plus grands