le 17 ème siècle
Le XVIIème siècle a été fortement influencé par les conséquences des guerres de religions du siècle précédent qui ont rendu public le spectacle de la mort, ruiné l’économie ainsi que renforcé la propagation de la peste et de la famine. La fin du XVI et le début du XVII sont donc des périodes d’inquiétude et de doute.
En effet, ce siècle fut une période dirigisme et de centralisme dans tous les domaines. Il y avait une sorte « pensée unique » et tout comportement jugé contraire à cette pensée n’était pas toléré.
Tout d’abord, il y a une nette augmentation de la religiosité chez la population rurale, majoritaire, qui cherche refuge dans les églises. La haute noblesse, royauté et aristocratie, se jette dans le luxe de ses richesses pour oublier la misère. Cette combinaison du luxe et de la religion sera une des sources du baroque. Quant aux bourgeois des villes et les protestants, ils revendiquent des valeurs d’épargne, de mesure et d’ordre qui aboutiront au classique.
Aussi, ces conflits religions ont entrainé des problèmes sociaux et politiques. Le catholicisme et le protestantisme s’affirme contre l’autorité supérieure du roi et les pouvoirs suprêmes, ecclésiastique et civil, alliés pour un but commun, tente de reprendre en main la conduite des populations, contrôler les croyances ainsi que surveiller les mœurs.
De même, l’art du XVIIème n’est pas autonome mais il est l’image d’un état de pensée et d’une situation historique. Il sera donc soumis à ce que l’on appelle règles classiques : respect des bienséances, règles de vraisemblance, classifications des genres théâtraux (la tragédie mettant en scène la noblesse, la comédie sur les bourgeois et la farce pour le peuple) et pour finir règles des 3unitès (action, lieu, temps). Il y a mise sous tutelle d’une large partie de la création intellectuelle et artistique : les penseurs et poètes doivent infléchir leur production afin qu’elle assure les intérêts de l’autel et du trône ou, du moins,