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À l’heure d’aujourd’hui, nous vivons dans un monde qui favorise la culture de masse, donc la consommation.
Mais auparavant, la culture élitaire était la plus populaire. Tout semble opposer la culture élitaire et la culture de masse mais sont-elles si différentes ?
D’après le texte de Marc LITS, les médias ont une place de plus en plus importante dans notre vie. Ils sont un mode de diffusion privilégiée d’une culture populaire. Le cinéma qui mit un demi-siècle à être reconnu comme art à part entière fût accusé de favoriser le déclin de la littérature. Celui-ci a été supplanté par la télévision qui manifeste l’emprise des industries culturelles imposant des produits de grande consommation et parvenant à assurer une légitimité ainsi qu’une reconnaissance sociale et culturelle.
Les produits, de plus en plus abêtissants, imposés par les logiques commerciales, remplacent l’authentique populaire (tradition, folklore…).
À chaque nouveau support de diffusion, surgit un discours de réprobation fondé sur la nostalgie d’un âge d’or détruit par l’évolution.
Les notions de génie créateur, d’art pur et autres sont fondées sur des critères distinctifs entre classes dominantes et dominées. La première est caractérisée par une production restreinte ; la seconde l’est par une grande production.
Le développement exponentiel des médias audio-visuels et d’Internet les place en première position dans nos activités sociales. Notre société s’organise autour de leur usage. Ces produits cultures sont diffusés et consommés en masse et les jeunes sont la première cible.
Pour E. Morin, les cultivés vivent une conception valorisante, différenciée, aristocratique de la culture. Les intellectuels rejettent la culture de masse dans les enfers infra-culturels.
Les premiers auteurs de films étaient des forains. Les journaux se sont développés hors des sphères glorieuses de la création littéraire. Les intellectuels sont employés par l’industrie