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Présentation de la Séance du 30 janvier 1963
(Titre : D’un manque irréductible au signifiant) Que l’angoisse n’est pas sans objet ne nous permet pas d’avoir accès à la condition de pouvoir dire quel est cet objet.
Cependant cet énoncé ouvre la voie vers un autre discours, celui de la psychanalyse, où à travers l’angoisse nous sommes introduits au champ de la fonction radicale du manque.
Ce rapport au manque est constitutionnel de toute logique. Par ailleurs, l’histoire de la logique …afficher plus de contenu…

Dans son rapport à l’Autre l’objet a peut apparaître sous deux modes.
Et le lieu commun de ces deux modes est l’angoisse, en tant que signal de la présence de l’objet a.
L’angoisse dans la littérature analytique apparaît sous deux formes :
1- en tant qu’angoisse existentielle, l’angoisse au réel en tant que défense majeure, à la détresse absolue de l’insurmontable Hilfslösigkeit.
2- en tant que signal d’un danger quand ces derniers menacent le Ich et le Es. Jones en parle dans ce cas de désir enterré.
Et dans ce cas ce qui arrive est une défense contre l’angoisse. Parce que finalement, selon Lacan, la défense n’est pas contre l’angoisse, …afficher plus de contenu…

Ces derniers sont sujets (plutôt il s’agit d’une zone pour J.L.) où prévalent les acting outs. Cas d’un sujet (femme) kleptomane. Toutes interprétations restent vaines, rien ne fonctionne. Jusqu’au moment où l’analyste avoue à sa patiente qu’elle y perd son latin et que la voir comme ça lui fait de la peine. Cette intervention fait apparaître à la patiente qu’il y avait de l’angoisse chez l’analyste (p.169) 4
Donc, il y a désignation de la place du manque, chose que cette patiente ne pouvait pas le saisir dans sa relation avec ses parents.
Donc, sur cet exemple nous constatons la fonction de la coupure (même à travers une