L’amour rend malade Un matin glacial et boueux, je me réveille sonné par un mal de tête en ne me rappelant pas comment j’ai fini ma soirée en étant sain et sauf dans mon lit sale qui pue l’alcool et la sueur. Comme chaque matin depuis qu’elle m’a laissée, je me réveille tel un itinérant; une gueule de bois infernale en portant mon vieux linge depuis une semaine. Je voudrais qu’elle soit encore là, à l’aube du matin, à me réconforter et à m’aimer comme elle savait si bien le faire. « Tabarnack » …afficher plus de contenu…

Je n’aimais pas quand elle partait; je devenais anxieux et j’imaginais des scénarios d’elle qui me trompe. Je suis convaincu que c’est arrivé, elle me mentait tout le temps, j’en suis sûr. Cela en était trop, un brouhaha de pensées violentes me traversait l’esprit. Je voulais lui faire mal, la voir souffrir comme la souffrance que je vis depuis son départ. La journée passe lentement, je suis écrasé sur mon divan déprimant sur la rue St-Denis. D’un instinct, j’ai une pulsion d’aller la voir chez elle, que ce soit pour une dernière fois. Je veux voir si elle est aussi misérable que moi, cela me réassurerait. M’imaginer qu’elle peut vivre sans moi me rend dingue et ça me donne des idées …afficher plus de contenu…

»Nombre de mots : 629 motsCritères d’évaluationsContenu /18CritèresExcellentTrès BienBienFaibleÉchecPrésentation rigoureuse, respect des consignes et des contraintes (nbr de mots écrits, indiqué à la fin du texte, tâche demandée, grille présente)10,80,50,20L’événement ou la situation racontés, même s’ils sont exagérés, pourraient avoir réellement eu lieu (vraisemblance)32,5210L’élève s’est bien approprié le genre autofictionnel dans son style de narration (narration au « je », focalisation interne, propos racontés)32,5210Le personnage principal est bien travaillé, semble partager des caractéristiques avec son auteur 32,5210Le texte est construit de manière à captiver le lecteur (stratégies narratives et/ou discursives, forme du texte, etc.)32,5210Le style d’écriture est cohérent, en lien avec ce qui est raconté (style imagé, qui exagère la réalité, l’amplifie ou la modifie