Laicisation du droit
En ce sens, le 1er juillet 1901, le Président du Conseil P. Waldeck Rousseau fait voter une loi qui, bien que garantissant la liberté d'association, soumet les congrégations religieuses à une autorisation législative. Le 10 novembre 1904, le nouveau Président du Conseil E. Combes dépose un projet de loi introduisant de fortes doses d'interventions de l'État dans la sphère religieuse. Soucieuse d'apaiser les tensions entre l'Église et l'État, la loi du 9 décembre 1905, portée par A. Briand, met fin au Concordat et précise la séparation des deux sphères.
Le législateur n'est pas habilité a définir ce qu'est une religion puisque l'État n'en reconnaît aucune. Les sectes ont donc le droit d'exister en droit français car elles sont protégées par la liberté de conscience. Selon, l'article 31 de la loi de 1905, on ne peut soustraire quelqu’un à l'exercice de son culte. De plus, la liberté d'association n'a pour seule limite que d'avoir un objet licite (conforme aux bonnes mœurs à l'ordre public). Les sectes peuvent s'organiser en associations cultuelles pour subvenir à leurs