La génération d'or fut engendrée la première, qui, sans personne pour punir, spontanément, sans lois pratiquait la loyauté et la bonne conduite. Châtiment et crainte étaient absents et des paroles menacantes ne se lisaient pas sur des tableux de bronze fixés et la foule ne craignait pas, suppliante, le(s) visage(s) de son juge. Mais les gens étaient en sécurité sans justicier. Le pin abattu sur ses montagnes n'ètait pas encore descendu jusqu'aux ondes fluides pour aller voir une terre étrangère et les mortels ne connaissaient aucun rivage hormis les leurs. Des fossés en pente raide n'entouraient pas encore les places fortes. Il n'y avait pas de trompettes de cuivre droit, ni de cors de cuivre courbé, pas de casque, pas d'épée; sans reourir au soldat, les peuples, sans inquiétudes menaient une douce vie de loisirs. La terre elle-même aussi, dispensée de redevances, épargnée de la houe et non-blessée par les socs donnait tout d'elle même. Et les hommes, satisfaits des nourritures qui étaient produits sans contraintes cueillaient les fruits de l'arbutier, les fraises des montagnes, les cornouilles, des mes accrochées aux ronciers épineux et des glands qui étaient tombés de l'arbre de Jupiter à larges glands. Le printemps était éternel et les calmes zéphirs, de leur tiède souffle (“haleine”) carressaient les fleurs nées sans graines. Bientôt aussi la terre, sans avoir été travaillée jaunissait de lourds épis. Ici coulaient des riveres de lait, là des rivieères de nectar et le miel doré tombaite goutte à goutte de la verdoyante yeise.
COMMENTAIRE
I/ L'évocation d'un passé
1)un texte descriptif
(utilisation des temps – valeur des imparfaits / pqpft)
2)description de la