L'affaire d'shioio japonaise
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L’affaire d’Ashio 足尾銅山鉱毒事件L’une des crises écologiques et sociales majeures du Japon moderne.L'Affaire d'Ashio est l'un des premiers grands cas de pollution industrielle du Japon. Dès le début des années 1880, l'exploitation du gisement de cuivre d'Ashio, dans les montagnes de Tochigi, a un impact environnemental et social significatif qui touche jusqu'à quatre autres départements. En réponse, un mouvement de protestation s'organise et se prolonge sur près d'une vingtaine d'années.À la fin du XIX e
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La production est progressivement mécanisée, avec l’installation de fonderies hydrométallurgiques, d’élévateurs, d’un chemin de fer électrique, mus par des machines à vapeur ou l’énergie électrique produite par une turbine hydro-électrique installée par la compagnie pour son usage exclusif. Furukawa remplace également graduellement les sous-traitants au profit d’une gestion centralisée et introduisant les dernières technologies occidentales (pompes à vapeur pour évacuer l’eau et la boue de minerai, perceuses à air comprimé, téléphériques, éclairage et wagonnets alimentés par une centrale hydroélectrique, convertisseur Bessemer). Très vite la production minière s’accélère grâce à l’amélioration de la productivité, mais aussi l’augmentation des facteurs travail et capital qui impliquent une augmentation considérable du nombre de travailleurs mais également …afficher plus de contenu…
C’en est trop, des pétitions sont adressées au gouvernement et un mouvement de protestation s’organise. En décembre, Tanaka Shōzō un homme politique et militant écologiste (qui aura on le verra par la suite une place cruciale dans cette histoire) avec l’aide des paysans victimes de la pollution interpelle le gouvernement lors de la deuxième session de la Diète (instance politique japonaise) contre les activités de la mine de cuivre d'Ashio qui contaminent les terres agricoles situées en aval. L'État doit, selon lui, prendre des mesures car la propriété privée - garantie par la Constitution impériale - et l'intérêt général sont menacés. Mais, comme les mesures appropriées ne furent pas prises, les dégâts dans les champs augmentèrent d’année en année, et les paysans victimes organisèrent finalement des pétitions collectives et se rendirent à Tokyo à