Lafaye
Ce discours trouble profondément son âme. Monsieur d’Anville pense que la dauphine demeure la cause des changements radicaux de monsieur de Nemours / contrairement à la dauphine. Madame la dauphine révèle le mariage unissant Elisabeth de France, fille d’Henri II, et le roi Philippe II (3ème mariage après celui avec Marie Tudor). La dauphine doit se rendre chez Madame (Marguerite de France) sous ordre du roi afin de la convaincre du mariage. Mme de Clèves se voit conviée, de part sa beauté, au mariage de « Madame sœur du roi » avec monsieur de Savoie. Monsieur de Nemours se rend chez Mme de Clèves sous prétexte de lui faire ses condoléances pour sa mère et lui révèle implicitement sa passion pour elle/ Mme de Clèves se voit interdite et troublée car séduite et offensée à la fois d’être certaine de leur inclinaison mutuelle. Monsieur de Clèves interrompt cette visite, apportant des nouvelles de Sancerre. Mme de Clèves, ne désirant guère montrer son amour pour le duc de Nemours, s’en éloigne en évitant les lieux où il apparaît (= couverture : le deuil de sa mère) de telle sorte qu’il s’isole pareillement, sachant que la femme qu’il chérit ne s’y trouverait pas. M de Clèves demeure compréhensif face à son retrait à la Cour car elle se justifie (honteusement) par le fait que la bienséance ainsi que la vertu veulent qu’elle ne soit guère constamment en présence de jeunes personnes. L’horoscope du roi avait prévu qu’il soit tué lors d’un duel ; quant au duc de Nemours, il s’exclame qu’il ne croit guère en l’astrologie avant de confier tout bas à Mme de Clèves qu’on lui a prédit, faussement, qu’il serait heureux par les « bontés de la femme » qu’il aimerait passionnément. Mme de Clèves décide de paraître dans le monde et observe monsieur de Nemours, la mort de sa mère se voyant lointaine (rival 1er : le chevalier de Guise). Curieuse, craintive et tourmentée par l’alliance éventuelle du duc de Nemours avec la reine d’Angleterre, Mme de Clèves s’informe quant à la