Le mouvement est très important pendant l'enfance car c'est l'état naturel des enfants, et les enfants tranquilles sont les enfants malades. Cette idée est également la suite des débats sur l’éducation physique de l’enfant. Rousseau déclare que les filles doivent jouer, sauter, courir, etc. car cela est naturel pour elles. Selon lui, dans les pensionnats elles peuvent le faire alors que chez elles, elles restent plutôt assises devant leurs mères . Laclos blâme également la vie trop sédentaire et accentue la nécessité de prendre l’air. Cela indique le souci de la santé des femmes, pour qu’elles soient fermes et robustes. La société accélère le moment de la puberté des filles par des lectures peu chastes, par des discours, par des tableaux, etc. Cela trompe la nature qui se venge en rendant les individus malheureux, car le corps n’est pas encore préparé et les filles n’ont pas encore la force de devenir mère. Les femmes sociales qui vieillissent, ne peuvent pas accepter cela et contrôler leur imagination. Elles veulent toujours remonter vers la jeunesse et elles souffrent de l’impossibilité de le faire.
Critique des stéréotypes de la beauté et de la parure
Selon Rousseau, toute femme veut plaire aux hommes et doit le vouloir . Laclos développe cette idée disant que les femmes, étant dépendantes des hommes par la force, ont la seule possibilité de rendre les hommes dépendants d’elles par le plaisir. Elles ont appris à allumer l’imagination des hommes, à faire naître et diriger les passions. Cela a fait naître la beauté. La société sociale crée les stéréotypes de la beauté et les femmes les suivent. Laclos s’oppose à l’idée que la femme pour être belle doit être faible, avoir la peau blanche et délicate car ce sont des traits qui sont élaborés et dénaturés. Se prononçant sur la parure, Laclos rappelle la même phrase que Rousseau a utilisé dans l’Emile : « Ne pouvant la faire belle tu la fais riche ». Pour être belle, selon Laclos, il faut suivre un régime : ne pas