La solidarité et l’ÉtatLe risque est de donner un sens trop large, voire passe partout dont on ne comprend pas le sens. On en fait une valeur morale, un principe juridique. Il faut distinguer de l’altruisme, car il est plus général. L’altruisme aide l’autre sans impliquer sa responsabilité, ce n’est pas simplement de la générosité. La solidarité considérée comme une valeur morale. Toutefois elle est atténuée car la solidarité se retrouver dans les mafias et les gangs par les codes d’honneur. …afficher plus de contenu…

C’est la déclinaison de la fraternité. C’est aussi une modalité du contrat social et s’exerce dans de très nombreux domaines et différentes échelles (national, européen et international). Elle peut apparaitre comme un pilier voire un fondement de l’État, d’autant plus que la France depuis la Révolution a rompu avec certaines solidarités, notamment l’Ancien régime en donnant des droits et libertés pour les citoyens. La Révolution oblige à des formes de conciliation. La solidarité s’inscrit dans cette perspective. C’est un moyen de concilier la liberté de chacun et le lien de chacun à la cohésion de la …afficher plus de contenu…

Les solidarités traditionnelles s’effacent (paroisses, villages, confréries, ...) lors de la Révolution. Désormais, il faut construire de la réciprocité entre les citoyens émancipés. D’autant que très vite après la République française, l’industrialisation a renouvelée les besoins de solidarité en transformant la société. Le conte de Saint-Simon. Les penseurs comme Charles Renouvier (philosophe républicain du 19ème siècle) cherche le moyen de faire du régime républicain un régime de liberté. La liberté d’un individu passe par la reconnaissance nécessaire de ses liens avec les autres membres de la commune. Le contrat social n’est pour lui pas originel et un moment le sortant de l’état de nature. Le contrat social se renouvèle sans cesse. Pour lui, tout à chacun est débiteur des autres (notion de dette et