La représentation de la ville dans la littérature (résumé)
Dans son essai, Marches dans la ville, Certeau explique qu'on ne peut pas voir une ville entière sans un œil omniscient. De loin, on peut saisir une image de la ville, mais pour lui, la vraie ville est faite de ses habitants et de la façon dont ils interagissent entre eux et avec la ville.
Dans la littérature, un auteur est capable de saisir l'essence d'une ville et de ses habitants à l'aide de métaphores …afficher plus de contenu…
Balzac dit que les rues de Paris ont "des qualités humaines" et une "physionomie". Par exemple, les sombres et dangereux sont « les assassins qui tuent impunément », et la place de la Bourse change d'aspect du jour à la nuit « le jour… un abrégé de Paris… la nuit… une rêverie de la Grèce ». Ces descriptions nous donnent quelque chose au-delà de la simple description physique des rues. En plus, Balzac réussit bien à décrire l'immensité et la complexité de la ville en expliquant que "chaque homme, chaque fraction de maison est un lobe du tissu cellulaire de cette grande courtisane… [qu]'ils …afficher plus de contenu…
Les odeurs des restaurants et l'environnement, les interactions que l'on a avec les autres marcheurs, les bruits des voitures et des gens qui bavardent partout, tous sont quelques exemples de ce type d'immersion. Bien que cela soit plus détaillé, la lecture de ce type d'expériences ne se compare pas à ce que l'on vit lorsqu'on visite réellement une ville. La littérature a besoin du support de l'imagination pour être appréciée et c'est pour cela qu'elle a la limitation de ne pas vraiment pouvoir représenter une ville à cent pour cent. Lorsque Balzac décrit le moment où Auguste voit Madame Jules seule dans la rue Soly, il utilise des descriptions physiques et émotionnelles pour décrire Madame Jules et Auguste. Ce qui manque à