La princesse de montpensier, commentaire
La princesse de
Montpensier demeura affligée et troublée, comme on se le peut imaginer. Voir sa réputation et le secret de sa vie entre les mains d’un prince qu’elle avait maltraité et apprendre par lui, sans pouvoir en douter, qu’elle était trompée par son amant, étaient des choses peu capables de lui laisser la liberté d’esprit que demandait un lieu destiné à la joie. Il fallut pourtant demeurer en ce lieu et aller souper ensuite chez la duchesse de Montpensier, sa belle-mère, qui l’emmena avec elle. Le duc de Guise, qui 60 mourait d’impatience de lui conter ce que lui avait dit le duc d’Anjou le jour précédent, la suivit chez sa sœur. Mais quel fut son étonnement lorsque, voulant entretenir …afficher plus de contenu…
Lorsqu’elles l’admiraient ainsi, Cendrillon entendit sonner onze heures trois quarts: elle fit aussitôt une grande révérence à la compagnie, et s’en alla le plus vite qu’elle put. […]
[Le lendemain] Si tu étais venue au bal, lui dit une de ses sœurs, tu ne t’y serais pas ennuyée : il est venu la plus belle princesse, la plus belle qu’on puisse jamais voir ; elle nous a fait mille civilités, elle nous a donné des oranges et des citrons. Cendrillon ne se sentait pas de joie. Elle leur demanda le nom de cette princesse ; mais elles lui répondirent qu’on ne la connaissait pas ; que le fils du roi en était fort en peine, et qu’il donnerait toute chose au monde pour savoir qui elle était.
MORALITÉ
La beauté, pour le sexe, est un rare trésor
De l’admirer jamais on ne se lasse