La place des femmes dans l'histoire de la femme
Partie n°1 :
1) Dans l’ouvrage De la justice dans la Révolution et dans l’Église écrit par Pierre‑Joseph
Proudhon en 1858, le journaliste porte un regard assez misogyne sur la place des femmes dans l’Histoire. En effet, selon lui, la femme est naturellement inférieure de part son
“infériorité physique” (ligne 1) notamment, “la femme est un diminutif d’homme” (ligne 6).
Il pense également que la femme n’a rien rapporté a l’Histoire et que “l’humanité …afficher plus de contenu…
En effet, selon lui la femme reste, à travers les époques des Gaulois jusqu’au XIX siècle, “le trait le plus original de la vie de cour” (ligne 6) ainsi qu’une “tendrese féminine d’une autre nature” (ligne 13).
2) D’après Michelle Perrot, l’invisibilisation des femmes dans l’Histoire s’explique par le fait que les hommes écrivaient l’Histoire. En effet, les historiens s’appuient sur des sources comme des archives, des documents, des biographies qui sont "l'œuvre d’hommes qui ont le monopole de l’écrit comme de la chose publique” (ligne 8), les femmes quant à elles,
“alimentent ces chroniques” (ligne 5). Elle parle donc d’un “refoulement du féminin”.
Selon elle, l’écrit féminin est “étroitement spécifié : livres de cuisine, manuels …afficher plus de contenu…
Des hommes comme Pierre Proudhon ou Charles Seignobos écrivent eux-mêmes l’Histoire des femmes, d’un point de vue globalement misogyne, en résumant les femmes comme des personnages secondaires de l’Histoire. Mais des femmes comme Simone de Beauvoir en prouvent le contraire.
Simone de Beauvoir était une philosophe, romancière, théoricienne et militante féministe française qui a notamment participer au mouvement de libération des femmes dans les années
1970. Ses œuvres et ses prises de position résonnent encore aujourd’hui comme des symboles intemporels de l’engagement féministe ; elle défend la thèse suivante : l'inégalité homme/femme est historiquement et idéologiquement construite. Les femmes doivent reprendre possession de leur destin, non en tant que femme, mais en tant qu'homme