Ariane McCollough Groupe 1La normalitéLa normalité est un concept ambigu qui suscite beaucoup de questionnements à savoir comment le définir, tant sur le plan des dictionnaires et des encyclopédies, que sur le plan philosophique. L’auteur affirme que le principe utilitariste, soutenant que la normalité correspond à aucune signification universelle, définit bien le terme de normalité puisqu’il est variable selon l’individu. En ce qui concerne les marqueurs biologiques ou génétiques du cerveau, leur absence est due au fait que chaque individu possède un intellect très complexe et propre à lui-même. Cela nous conduit à l’incapacité de différencier le trouble normal du trouble mental puisqu’il n’est pas possible d’effectuer de tests biologiques. En psychiatrie, il serait primordial de pouvoir en effectuer afin d’établir un traitement précis et efficace. De ce fait, cette incapacité à définir ces marqueurs amène la possibilité d’inexactitude dans l’élaboration d’un diagnostic psychiatrique puisqu’avec le temps, les observations sont soumises aux changements.…afficher plus de contenu…
En se basant sur le principe que les statistiques englobent des nombres, celles-ci permettraient de définir la normalité des choses à l’aide d’une courbe. Il affirme donc que, conceptuellement, la normalité est possible en utilisant certains instruments statistiques. Néanmoins, en santé, plusieurs facteurs contextuels entrent en jeu, d’autant plus qu’il y a énormément de jugements de valeur. Il énonce donc que la limite entre la normalité et le pathologique, qui délimite une frontière sur la courbe nous permettant de savoir si quelqu’un fait preuve d’une normalité mentale, est inexistante. De ce fait, dans la pratique, la normalité statistique ne permettrait pas de délimiter la normalité en