La mort de manon lescaut
La réalité en sera d’autant plus cruelle, par le contraste (souligné par « Mais ») entre la tranquillité espérée et l’irruption de la mort, entre l’illusion et les faits inéluctables (« me firent connaître »), entre les tendres soins de l’amant (« veiller », « les échauffer ») et son impuissance face, précisément, à l’inéluctable.– la faiblesse de Manon et les signes physiques de la progression de la mort (« ses mains, […] froides et tremblantes », « d’une voix faible », « ses soupirs fréquents, son silence à mes interrogations, le serrement de ses mains »). – le champ lexical de la « mort » (« dernière heure », « la fin de ses …afficher plus de contenu…
Le « Ciel » se montre donc défaillant dans cette scène, comme il l’a presque toujours été dans le récit face à Manon. Manon apparaît, ici, comme une victime innocente de la rigueur du Ciel et de l’injustice des hommes : elle semble subir une fatalité d’autant plus cruelle que cette mort intervient après une « conversion » et une véritable rédemption de sa part, et qu’elle est causée par la volonté même des deux amants de rentrer dans le giron de la société et de l’Église en désirant se